Sous la couette

 

 

vallotonChers lecteurs, il est temps de vous annoncer que ceci est le dernier post de Fanfan sur 2filles1blog.
Je vais vaquer à d’autres projets que vous aurez bientôt (une fois mon souci de procrastination résolu) l’occasion de lire.

J’ai longuement hésité sur le sujet du dernier post… Parce qu’à la fois au bout de plusieurs années, on a quand-même l’impression de reboucler sur les mêmes histoires, mais qu’en même temps il y a plein de sujets qu’on n’a pas abordés. Par pudeur, par matière, par manque de temps, d’occasion ou de courage.

Quatre ans de traversée du désert affectif, avec des oasis, accompagnée de la caravane de copines, ça en fait de la matière pourtant.

Mais il y a un sujet dont on a parlé et ri ; qu’on a décortiqué et analysé. On a tourné autour de la couette, sans jamais aborder ce qui vraiment s’y passe en dessous. Lire la suite

Tu seras un homme, mon fils.

Ma cacahuète adorée, mon petit lutin des îles,

Derrière les sobriquets les plus farfelus que je te donne se cache une pudeur, celle de m’attribuer haut et fort ce titre solennel de maman mais surtout celle, aussi lourde de responsabilité que d’amour, de dire « mon fils ».

Pourtant, cette pensée ne me quitte jamais une seconde et résonne avec fierté entre mes lèvres lorsqu’il s’agit chaque soir de prévenir « Je vais chercher mon fils, je file, à demain ». Si je pense à toi du haut de tes quelques centimètres, je t’imagine souvent à 3, 6, 9 ans ou même adolescent avec autant de curiosité sur le petit d’homme que tu deviendras, que de trouille de t’avoir apporté tout ce dont tu auras besoin pour grandir et t’épanouir.
Il y a tant de choses que je voudrais te transmettre, t’apprendre, te faire découvrir. Et si je sais que pour la plupart, tu l’expérimenteras de toi-même, il y a aujourd’hui quelques grandes lignes directrices que j’aimerais te donner et ne pas oublier (on ne sait jamais…). Lire la suite

La chenille qui ne voulait pas entrer en collision

Aujourd’hui, je pourrais vous parler de la recette du Cupcake Red Velvet, ou bien de ce que je voudrais dire à mon chef sur ce qu’il ignore de la génération Y, ou bien évoquer avec vous les dernières avancées de l’ostréiculture en Amazonie, quoique sur le dernier sujet, figurez-vous qu’il y a déjà un blog. Bref. Je pourrais trouver tout un tas de sujet qui parleraient de tout, de rien et surtout pas de moi, encore moins de mes interactions – la plupart du temps calamiteuses – avec la gent masculine.

Ces dernières semaines, j’ai observé quelques collisions entre le blog et la réalité. Bien sûr l’anonymat que nous gardons est aussi épais et opaque que du film alimentaire, et dès le début nous savons et assumons nos écrits, mixture émotionnelle de vécu et fiction.

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Single only.

J’ai compris que quelque chose clochait dans ma vie lorsqu’une de mes meilleures amies m’a appelée à la sortie du bureau pour me parler de son « dernier date Tinder » et que je restais là, interloquée à l’autre bout du fil, cherchant en vain ce que j’avais à voir avec « la date de son dernier Kinder »…
Si les détails croustillants qui ont suivi ont rapidement évincé tout rapport avec l’œuf en chocolat, je me suis longuement demandé comment un tel phénomène de société avait pu m’échapper. Le constat est là, voilà 1 an déjà que mon quotidien (pour mon plus grand bonheur) est constitué de lait en poudre à doser, de couches hyperabsorbantes et de crème pour érythème fessiers ; bien loin des bars à tapas et autres réjouissances type afterworks et soirées endiablées.

Je me dois de rendre aujourd’hui hommage à mes copines célibataires sans qui, parfois, je perdrais pied avec la réalité.
Avec la vie de jeune trentenaire parisienne active et dynamique, avec une partie de moi-même,  en fait. Lire la suite

Tinder, le troisième rencard et l’homme-CDI

Un troisième rendez-vous.

J’ai beau chercher dans mon agenda, je ne retrouve pas en quatre ans la trace d’un tel évènement. Il y a quatre ans, je n’avais même jamais eu vraiment de «Premier rendez-vous». Le date était pour moi un concept américain qui n’arrivait qu’à Rachel et Monica.

J’avais donc eu deux précédents rendez-vous avec Edouard, que j’ai rencontré grâce à une amie commune. Une amie commune à plein de parisiens qui s’appelle Tinder. Elle a un carnet d’adresses plus fourni que mon placard à chaussures, et que de célibataires ! Lire la suite

CV Mum

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Avoir un bébé a suscité en moi beaucoup de questions qui n’ont fait qu’empirer pendant 9 mois. L’une des plus persistantes étant : un recruteur voudra-t-il encore de moi lorsqu’il saura que j’ai un Minipouce à la maison? Car il faut bien admettre qu’en 2014, les managers progressistes sont encore rares et que « jeune maman » ne figure pas au top des qualités à mettre en avant lors d’un entretien. A tort! Lire la suite

L’inconnu du bus et le chat de Schrödinger

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Depuis un bon moment maintenant, j’ai la triste impression de ne croiser sur ma route que des hommes mariés, maqués, pas disponibles. Enfin émotionnellement pas disponibles, car « pour un petit tour au petit jour entre tes bras », on se rend compte que y a toujours moyen de marchander.

Il paraît que c’est parce que je ne me rends pas émotionnellement disponible pour les vrais mecs qui ne demanderaient que ça. Soit. Vu mon caractère contradictoire, c’est même fort possible.

A 29 ans, c’est bon, j’ai pris le réflexe de rapidement dévier mon regard jusqu’à la base de l’annulaire gauche pour calculer la rentabilité de l’investissement conversationnel (c’est triste, mais l’horloge biologique tourne… Nan je déconne, depuis l’invention du Noctilien, on n’est plus pressés de choper le dernier métro à défaut d’un dernier rateau). Le problème, c’est qu’avec la société qui part en vrille, et les valeurs morales qui s’égarent, Lire la suite

Lettre ouverte à Fanfan

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Chère Fanfan,

Voilà maintenant quelques temps que nous écrivons à quatre mains (certes pas aussi régulièrement que nous le souhaiterions) nos amours, nos emmerdes et autres péripéties émotionnelles du quotidien.

A travers nos confidences, nous dévoilons à nos lecteurs, souvent fidèles parfois anonymes, un peu de ce que nous sommes, beaucoup de ce que nous avons été ou aimerions être.
Si l’exercice de mettre par écrit nos doutes et nos joies a un effet cathartique certain et nous permet souvent de prendre du recul, notre attachement à livrer sans détour nos sentiments (que le lecteur en soit conscient…) ne nous rend pas forcément objective. Sur le sujet, sur la solution au problème, sur nous-même.

Aussi ai-je décidé, après avoir lu ce dernier post si touchant et si sensible sur « celle-que-tu-n’as-jamais-été » ma chère Fanfan, de consacrer le mien à « celle-que tu-es-mais-que-tu-ignores-peut-être-encore ».
Reprenons. Lire la suite

La revanche de l’uncool

Dans l’enfance, j’étais plutôt du genre premier rang. Mon kif ? Oublier mes affaires, me faire priver de récré, et la passer en tête-à-tête avec l’instit. Jusqu’à ce qu’elle comprenne l’improductivité totale de la punition. Quand mes amies avaient des amoureux, je trouvais ça incroyable. La probabilité – plus tard, la proba n’a jamais été mon truc au passage – la probabilité que quand Marie rêve d’Antoine, bah Antoine rêve AUSSI de Marie, est tellement faible, que l’amour c’est vraiment un gros coup de bol en fait ! Après je me rassurais en me disant que je n’étais pas encore familière avec toutes les techniques de séduction qui pipaient légèrement les jeux de l’amour et du hasard. Cela dit, vingt ans plus tard, je n’ai toujours pas l’impression d’avoir compris quoique ce soit à ces règles obscures et tacites. Lire la suite

Moment d’absence

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Mea culpa. Sorry. Es tut mir leid. Mes confuses.

C’est à cause de moi que ce blog dort depuis des semaines, sans nouvel article. C’était mon tour, c’est donc le mien qu’on attend. Mais là, ce coup-ci, pouvais pas. Pouvais plus. Ce n’est même pas une question de « prendre le temps que je n’ai pas », c’est bien au-delà. Lire la suite